Le Mont Kinabalu, c’est un peu la star en Asie du Sud-Est. A 4095 mètres, c’est le sommet de la région, si l’on fait abstraction du Nord de la Birmanie et de la Papouasie. Quand tu parles de montagne par ici, tout le monde te demandes « tu as fait le Kinabalu ? »

Et inlassablement, je répondais que « non, je n’ai pas fait le Kinabalu« . Et ça ne m’attirait pas plus que ça, pour être honnête.

Pourquoi ? Pour deux raisons principales. La première, c’est que cette ascension est devenue utlra-touristique, et l’idée de monter avec 200 personnes ne m’enchantait pas vraiment. La deuxième raison est liée à la première : conséquence de cet afflux important de grimpeurs (et de leur argent…), le parc est très réglementé, et c’est devenu assez difficile d’organiser cette ascension, car il faut (en théorie) réserver des mois à l’avance le refuge, au risque de ne pas pouvoir monter. Officiellement, « pas de réservation » = « pas d’ascension ». J’en connais qui se sont fait avoir…

Bref. Profitant du long week-end de Pâques (oui, le vendredi Saint est férié à Singapour !), on (trois potes et moi-même) a décidé de tenter le coup. Départ à 3h du mat’ de Singapour pour rejoindre en taxi l’aéroport de Johor Bahru en Malaisie, et nous voilà dans l’avion, en direction de Kota Kinabalu (partie malaisienne de Borneo). On a rien réservé du tout. Du coup, on sait pas trop si l’on va pouvoir obtenir le droit de monter (le fameux « climbing permit »). Au pire, on fera autre chose, hein !

La vue d’avion, vous l’avez vue dans un post précédent.

(d’ailleurs, pour le détail pratique, si vous voulez avoir une chance d’apercevoir le Kinabalu depuis l’avion, trouvez-vous un siège près d’un hublot sur la droite…)

Une fois arrivé au camp de base (les « headquarters »), situé à 2 heures de taxi de l’aéroport de Kota Kinabalu, c’est là que tout se joue. Il FAUT qu’on trouve un moyen pour obtenir cette satanée autorisation de montée. On se dirige vers le comptoir des « accomodations », pour réserver une nuit dans le refuge d’alitude de Laban Rata (on sait pertinemment qu’il est complet, mais on fait comme si on savait pas…). Evidemment (on s’en doutait je vous dis !), on nous répond que non, il n’y a plus de place. On joue les faux-étonnés, et on commence à pleurnicher un peu, à faire les yeux de bambi, arguant que « non, vous pouvez pas nous faire ça ! » La bonne femme nous dit d’aller voir au comptoir des « climbing permit », parce que « peut-être qu’ils auront une solution ». Ah. Bon. On se dirige vers le-dit comptoir. L’employée nous demande si l’on a une réservation pour le refuge. On lui répond que non. Et elle nous répond tranquillement que c’est pas possible de monter sans réservation (sans blague !!!). On rejoue les faux-étonnés. On se remet à pleurnicher un petit coup, avec un p’tit coup des yeux de bambi (quel cinéma, je vous jure…). On lui demande si, vraiment, y’a pas une solution ? Même si, par exemple, on dort par terre, n’importe où ? Toujours avec des grands sourires, en restant poli… des ptites larmichettes qui coulent… (bon j’exagère, hein, mais dans l’idée c’est vraiment ça…). Et 30 secondes plus tard, l’employée prend son téléphone, nous disant qu’elle appelle son responsable. Aaaaaaaaaah, on sent qu’on a une petite ouverture, là… Peu après, on rencontre ce mystérieux correspondant, qui nous dit que pour aujourd’hui c’est vraiment complet, mais pour demain il reste quelques places, en « dormant par terre ». Et ben, heureusement qu’on a pris 3 jours, hein !!!

S’ensuit la négociation, laborieuse, du prix. Honnêtement, c’est un peu du racket. Au final, l’ascension va nous coûter aussi cher que le billet d’avion… soit, au bas mot, près de 80 euros par personne pour 2 jours, tout compris (permis, guide, assurance, nourriture, transport vers le point de départ, et droit de dormir dans le refuge…). Pas moyen de descendre le prix plus bas, le gars ne veut rien entendre. A prendre ou à laisser… Ok, banco, on prend !

Ouf ! La bonne nouvelle, c’est qu’on a obtenu ce fichu permis ! C’était pas gagné d’avance, et encore une fois, heureusement qu’on a eu la bonne idée de partir 3 jours, sinon c’était cuit…

En attendant, le reste de la journée se passe tranquilement… le temps est humide, pluvieux parfois… alors on joue au poker, avec des graines de tournesol en guise de jetons, dans un petit restau 100% malais très sympa que l’on a dégotté à 10 minutes à pied des headquarters, et où l’on va pouvoir passer la nuit pour une poignée de ringgits…

Le lendemain matin, après une longue nuit réparatrice (la nuit précédente fut courte, avec un départ de Singap’ à 3h du mat’…), c’est parti. On démarre vers midi, pour la première partie de l’ascension, qui consiste à rejoindre le refuge Laban Rata (environ 1500 mètres de dénivelé positif).

Au moment précis où l’on commence l’ascension, il pleut des cordes. Et quelles cordes ! Des cordes bien épaisses, qui mouillent bien… Je préfère dire clairement, la montée fut… humide :-) Les Malais montent avec leur parapluie. J’aurais été le premier à dire que « c’est débile de monter avec un parapluie !!! » mais en fait, j’aurais bien aimé en avoir un… à bon entendeur !Hormis quelques passages, cette montée est en réalité un escalier. Mais la difficulté, c’est que les marches sont du type « plus irrégulières, tu meurs » ! Certaines font quelques centimètres de hauteur, pour d’autres, on approche le demi-mètre… certains passages sont assez rudes physiquement (et boueux, aussi, m’enfin bon !).

Après 4 heures de montée (sans trop se presser), on arrive enfin au refuge. Le tout dans le brouillard, évidemment. On ne change pas une météo qui gagne ! Perso, je commence à me dire que si on a ce temps là demain pour l’ascension finale, ça va pas être très drôle…

Ci-dessous, une photo qui vous semble peut-être hyper banale, mais qui témoigne de l’unique trouée qui nous aura été accordée par Dame Nature durant cette montée… tout le reste n’aura été que brume, pluie et boue !


Et encore, faut pas être trop difficile, car cette trouée n’aura pas duré longtemps : une bonne quinzaine de secondes,  avant de replonger dans cette purée de pois. Ci-dessous, le refuge Laban Rata, qui apparaît mystérieusement hors de la brume…


En entrant dans le refuge, je dois l’avouer, ça fait un petit choc. On a tous en tête les images de petits refuges sympa de montagne, au coin du feu… Bon, là, en fait, on n’est pas tout seuls, jugez plutôt la salle commune :


On s’enregistre (comme à l’hôtel), et le gars nous précise (presque un peu gêné) que notre chambre, c’est… cette salle :-) Bref, on sait pas trop comment on va faire pour arriver à trouver de la place pour s’allonger, mais après tout, qu’importe, on était prévenu !

En attendant, douche, puis opération déjeuner (sous un rayon de soleil !), délicieusement combinée à l’opération « sêchage de chaussettes ». Bon appétit !


Coucher de soleil plutôt chouette, depuis le refuge :

 

En fait, une fois que tout le monde rentre dans sa chambre respective pour la nuit, c’est là que tout se passe. Les tables sont rangées… Et voilà qu’ils amènent des matelas, des draps, donnent des couvertures et tout !!! Même un oreiller avec une taie propre !!! Complètement inespéré… finalement, ça n’a absolument plus rien d’un « plan squatt » ! Moi qui pensait dormir à même le sol, entre 2 pieds de table…

Malgré ce confort, force est de constater que je n’ai pas fermé l’oeil de la nuit, ou presque. L’altitude (3300 m) doit jouer, sans doute. Sans compter que, dormant dans la salle commune, on est évidemment réveillé par les plus matinaux, ces $*%£* de randonneurs qui veulent partir beaucoup trop en avance… résultat, réveil à 1h30 du mat’ !

Vers 3 heures, on débute notre montée. Le ciel nocturne semble dégagé, tant mieux ! Etonnamment, il ne fait pas froid… Et c’est une véritable colonne de lampes frontales, en file indienne, qui attaque les premières marches. On se débrouille comme on peut pour douber à droite à gauche quand le rythme est trop lent.

Après une session de marches en forêt, arrive la partie un peu plus délicate (tout est relatif), où l’on peut s’aider de cordes pour monter.

Puis vient… le point de contrôle ! Oui, ici, à près de 3700 mètres d’altitude, il y a un poste de contrôle !!! Le gars vérifie que ton permis est en rêgle, pour te laisser monter… et pas moyen de contourner, je vous assure ! Mieux vaut être en règle, sinon bye bye le sommet ! Alors, fièrement, on sort nos « climbing permits »…

La dernière partie est magnifique. Il s’agit en fait d’une gigantesque dalle de granite, en pente douce. On a une chance monstrueuse, car le ciel est dégagé, rempli d’étoiles, et la lune est presque pleine. Et, surprise de taille et agréable, il ne fait toujours pas froid !! Il fait frais, certes, mais rien (absolument rien !) à voir avec ce que j’ai connu pour le Semeru ou le Rinjani… cette nuit, par un heureux concours de circonstance (merci Dame Nature), le vent est quasiment nul… génial !

Temps de pose de 60 secondes (à la lumière de la lune !) pour la photo ci-dessous, dont je suis plutôt content. On voit même les étoiles !


Contrairement à ce qu’on pense (c’était mon cas), cette montagne très photogénique ci-dessus n’est pas le Kinabalu lui-même. Le sommet, le voici, ci-dessous, dans une autre tentative de photo de nuit (60 secondes encore une fois). Vous pouvez apercevoir des traînées blanches sur la montagne… ce sont les lampes frontales des grimpeurs !


Le sommet se rapproche… sur la photo ci-dessous, en jaune à l’horizon, ce sont les lumières de Kota Kinabalu ! En contre-jour, ou plutôt, en contre-lune… on est toujours en pleine nuit, et le soleil doit se lever de l’autre côté !


D’ailleurs, en parlant du soleil, le voilà, avec ses premiers rayons, peu après notre arrivée au sommet (perfect timing, merci le guide !) :


Et de l’autre côté, ce cône d’ombre, absolument superbe, qui épouse les formes du Kinabalu… d’ailleurs je savais pas qu’il était aussi « cônique » ! Et le petit point blanc, c’est la lune… et si vous regardez bien, dans le cône, on voit la mer, et les îles, toujours à l’ombre…

 

Pour revenir un peu à la réalité, n’espérez pas être le seul à admirer ces jolis paysages : sur la photo ci-contre, une partie de l’attroupement au sommet, qui me faisait tant redouter l’ascension du Kinabalu ! On était 250 à monter, ce jour-là…

 

Petit jeu de miroir comme je les aime, lors de la descente :


Et cette pointe, tellement belle :


Ci-dessous, on voit la colonne des marcheurs qui redescendent, sur cette grande dalle de granite :


Retour à Laban Rata, qui se détache au-dessus de la mer de nuage…


Petite pause bien méritée au refuge. Le buffet est plutôt bon (vive le nasi goreng !). Mais pas le temps de trop s’attarder, il nous faut redescendre…

Dernière partie longue mais sans histoire, si ce n’est des jambes (et genoux pour certains !) douloureuses, une pluie battante (quel bol on a eu, de ne pas avoir une goutte au sommet…), et des marches à n’en plus finir…

Et le soir, en dégustant une pizza bien méritée face à la baie de Kota Kinabalu, Dame Nature nous a offert un joli spectacle :


Il est temps de reprendre le taxi pour l’aéroport, pour retourner à Singapour… arrivée à 1h du mat’ chez moi, en pleine forme le lundi matin au boulot ! :-)

Quelques conclusions, rapidement et en vrac :

- j’ai été agréablement supris par cette ascension. Scéniquement, c’est sans doute (avis personnel) un cran en dessous du Semeru ou du Rinjani, mais j’ai trouvé ça vraiment chouette quand même. Surtout la fin, sur cette dalle de granite, je n’avais jamais vu ce type de paysage ailleurs.
- physiquement, c’est assez rude. Les dénivelés sont importants : 2200m en positif et idem en négatif, le tout en deux jours. Mais étrangement, la partie finale de l’ascension ne pose pas de problème, hormis les difficultés de souffle liées à l’altitude. La difficulté majeure, finalement, ce sont ces marches, qui mettent nos gambettes à rude épreuve, surtout à la descente !
- techniquement aucune difficulté. Et le guide, même s’il est obligatoire, ne sert pas à grand chose, car il est impossible de se perdre !
- j’ai été impressionné par le « service » dans le refuge Laban Rata. Même s’il y a beaucoup de monde, le service est impeccable, la nourriture est plutôt bonne et à volonté (buffet). Sans parler des matelas pour le « plan squatt », impressionnant ! Donc finalement, le prix est justifié…
- autre bon point à signaler, l’entretien impeccable du parc. Aucun (ou très peu) de déchets sur les chemins, rien à voir avec le Rinjani (malheureusement).
- on a eu un bol ENORME pour la météo ! Car même s’il a plu (beaucoup) pour la montée jusqu’au refuge et la descente à partir du refuge, toute l’ascension finale aura été magnifiquement dégagée, et sans vent… une grande chance !

J’espère que ce long article vous a plu, et je vous dis à bientôt !

Thib.

PS : les jours suivant cette ascension, des courbatures comme j’ai rarement eu… ah, ces marches, ça casse complètement les jambes !

Quelques conseils :

– si vous voulez faire l’ascension, tentez de réserver à l’avance (voir ici). Si vous pouvez, évitez les week-ends,
il y a moins de monde, donc plus de chance d’avoir une place.
- si c’est officiellement complet, vous pouvez faire comme nous, en vous pointant comme des fleurs. Attention, il n’est pas garanti qu’il y ait une place… maximisez vos chances en partant plus
longtemps (on est parti 3 jours). Et de la chance, il faut en avoir un peu… mais qui ne risque rien n’a rien !
- guide obligatoire. Même si en soi, c’est inutile. Impossible de se perdre, et aucune difficulté technique.
- possibilité d’utiliser les services de porteurs, pour limiter le poids à transporter. Pas forcément un mauvais plan si vous avez les genoux fragiles.
- pour les genoux fragiles, pensez aux bâtons de rando…
- pensez à emmener quelques barres de céréales et autres en-cas énergétiques, pour les pauses durant l’ascension.

Quelques détails pratiques : (comme d’hab, à titre purement informatif…)

- pour rejoindre Kota Kinabalu depuis Singapour : Air Asia depuis Johor Bahru (Senai airport). Taxi jusque Sennai, environ 70 SGD depuis le centre de Singapour.
- taxi aéroport de KK -> parc du Kinabalu : 150 RM (taxi officiel), 2 heures.
- entrée du parc de Kinabalu : 15 RM
- prix global de l’ascension : environ 400 RM (80 euros) pour 2 jours, dont 130 RM pour guide/permis/assurance (sur une base de 4 personnes). Peut-être moyen de trouver moins cher… et certainement possible de trouver beaucoup beaucoup plus cher !
- guesthouse pas chère pas loin (10 minutes à pied) des headquarters : Bayu Homestay, 15 RM la nuit en dortoir et un petit restau.

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18 réponses à Ascension du Mont Kinabalu (Sabah, Malaisie)

  1. FX dit :

    Alors…tu as récupéré?
    Content que tu ne nous aies pas fait une Zalou (sur le retour du mont Incudine) pendant la descente!

    ça a qd même l’air de valoir le coup de faire son « touriste ».
    Les photos sont comme d’hab…magnifiques!
    Petite préférence pour le cône d’ombre du Kinabalu!

    A bientôt!

  2. Thib dit :

    Tu m’étonnes ! D’ailleurs on en a vu un, qui a fait une Zalou (= s’est foulé la cheville, pour les non-initiés !), et la descente a été moins drôle pour lui…

    Merci pour ton passage, à bientôt !

  3. Friskool dit :

    Bonjour Thib’ !!
    Je decouvre avec grand plaisir et avec un autre regard que le mien ces tres accueillants pays d’Asie du Sud -Est… c’est un vrai bonheur de parcourir tes commentaires agrementes de magnifiques cliches…
    Felicitations, et si tu as le temps, passe faire un tour sur notre blog (actuellement en TDM avec mon copain) !!! Bonne continuation, Anne

  4. Chichipompon dit :

    Super blog, plein de découvertes, j’aime beaucoup !

  5. Jean-Philippe dit :

    Merci, pour ce réçit tout en images, c’est parfait !
    Je salive d’avance quand je pense que j’y serai dans 3 petites semaines !

  6. nico dit :

    très sympa ton récit merci
    je dois y aller en avril le petit hic c’est que tout est plein…
    à te lire je comprends que c’est pas jouable de faire l’aller retour au sommet depuis le parc… c’est dommage… je vais voir si je peux squatter par terre comme toi!

  7. Thib dit :

    Nico : nous aussi tout était complet… comme je l’explique dans l’article ci-dessus, il y a moyen de se démerder pour contourner cet obstacle… il faut un peu de chance, et je te conseille de prendre au moins 3 jours ! Pour l’aller-retour dans la journée, techniquement c’est possible, mais c’est vraiment violent (surtout pour les jambes et le genoux !), et puis tu rates le lever du soleil au sommet…

  8. diane dit :

    des photos magnifiques … j’aime assez la combi déj’ séchage chaussettes … et la grande dalle de granite …quel magnifique spectacle !!! euh j’aimerais assez mettre une visage sur vos magnifiques récits … c’est possible ?
    bises….allez-y partez-devant … je vous suis ….tous les jours ;)

  9. Thib dit :

    Merci Diane ! Concernant les photos de mon « visage », il est vrai que je n’ai pas l’habitude d’en mettre… j’aime l’aspect un peu « incognito » du blog… ça pourrait changer, je sais pas… ceci dit, en cherchant bien sur le blog, on en trouve, des photos ;-)

  10. Les photos du sommet sont juste superbes! J’ai toujours rêvé de visité Bornéo. Pour moi c’est une peu la quintessence de la forêt tropicale. Alors dès que j’ai appris que c’était possible en
    passant par Kota Kinabalu pour crapahuter sur la Montagne du même nom j’étias fou de joie! Ca devait se faire cette année, mais bon pour finir des vacances assez intenses on a préféré Bali. Mais
    bon ce n’est que partie remise.

  11. Thib dit :

    J’espère que tu auras l’occasion de venir, car si tu aimes les forêts denses et équatoriales, tu vas être servi ! Ils ont pas encore tout défriché sur Borneo, même si ça prend un rythme
    inquiétant… ce qui est intéressant avec le Kinabalu, c’est que tu surplombes littéralement cette forêt, et la vue est splendide (enfin, s’il fait beau !)… je te conseille aussi le parc de Bako,
    du côté de Kuching, c’est superbe également.

  12. titJulie dit :

    Tu es cité par « jgresset » dans un poste sur VoyageForum.com. Il a lu ton blog avant de partir et a adoré ta description apparemment. A part ça…, je m’apprète à tenter l’ascension. Mais je doute
    d’être en assez bonne condition physique pour ça. Ca a l’air vraiment costaud. Any comment welcome!! Gros bisous thib

  13. Thib dit :

    Hello titJulie ! Merci pour le commentaire, je ne connaissais pas ce post sur VF que je viens d’aller voir. Voilà le lien, pour ceux qui sont intéressés : 

    http://voyageforum.com/voyage/ascension_mont_kinabalu_sabah_malaisie_D3382439/

    Pour l’ascension, ça se joue beaucoup dans la tête (pour la montée) et dans les genoux (pour la descente)… si tu as les genoux fragiles prends un porteur ou au moins des bâtons de marche,
    ça aide vraiment. Et je suis sûr que tu es capable de le faire ! Donc fonce :-)

  14. Francois dit :

    Etudiants à Singap’, on a testé ce we la méthode Thib’, et force est de constater que c’est un bon plan! On s’est pointé comme des fleurs samedi matin à la 1ère heure, et tout était réglé en 1h pour l’ascension, sans même avoir besoin de faire bambi. Il semblerait qu’ils gèrent assez mal leur système de réservation car le refuge n’était même pas plein (au milieu d’un we!).

    Petit update au niveau des prix, qui ont évolué (à la hausse) depuis 2008:
    - 448 RM la nuit au refuge/personne (!) avec les 5 repas.
    - 100 RM le climbing permit
    - 7 RM d’assurance
    - 128 RM de guide (pour 3 => 43 RM par personne)
    - 160 RM pour 3 de taxi Kota Kinabalu -> Parc HQ.
    Sinon, ascension magnifique, ça vaut vraiment le coup ! Juste un détail: suivant votre niveau (comparez vous aux autres le 1er jour), ne partez pas trop tôt le matin pour le sommet, car vous risquez de vous cailler 1h au froid à 4100m !

    • Marie&Marion dit :

      Je confirme, la méthode marche, même un we! Nous étions 2 ce samedi 5 mai à 8h30, avons attendu qq minutes et la réceptionniste est revenue vers nous pour nous annoncer plusieurs annulations de résa, donc la possibilité de monter! Pas besoin de faire bambi non plus, donc. Avons payé pour le refuge sans chauffage mais à l’arrivée à Laban Rata surprise, encore d’autres annulations, et nous avons eu une chambre chauffée sans supplément.
      Même temps que Thib, très moche à la montée, mais temps dégagé pour la dernère partie de l’ascension, pleine lune donc beaucoup de lumière, et vent quasi nul au sommet.
      A titre indicatif, pour savoir à quelle heure partir du refuge en fonction du temps que vous aviez mis pour y grimper: nous avons mis respectivement 3h et 4h50 pour arriver à Laban Rata, et 1h50 / 2h40 pour arriver au sommet (ralenties par l’impossibilité de doubler à certains endroits). A la redescente nous avons mis 3h-3h30 (on ne peut pas vraiment aller vite du fait des marches).

      PS: nous avons trouvé un taxi à KK qui nous a proposé de nous emmener aux park HQ pour 20ringgits chacune (avec 2 voyageurs en plus dans le taxi). Au retour c’était 150ringgits pour un taxi commandé aux HQ (passage des bus très irrégulier) – la seule route menant à KK ayant été coupée du fait d’un glissement de terrain, nous avons finalement payé 250ringgits pour rejoindre KK avec un très grand détour (3h30 avec un taxi qui roulait comme un fou).
      -

  15. jean.roullet dit :

    Ton reportage est magnifiquement fait et donne envie…
    merc

  16. Alison dit :

    Bonjour,

    J’ai très envie de faire cette ascension. Je peux arriver le 9/04/2013 au soir à KK (depuis Manille) et je dois repartir de KK pour KL le 13/04. Voyageant seule et dans un timing un peu serré, je n’ose pas trop me pointer comme une fleur mais j’aimerais bien profiter des tarifs attractifs que vous mentionnez (je n’ai jusque là rien trouvé en dessous de 1020 RM).
    Est-ce que quelqu’un aurait un bon plan à partager pour réserver cette excursion à un prix raisonnable?

    Merci
    Alison

  17. […] L’ascension du mont Kinabalu par Thib in S’pore […]

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