Et voilà la troisième partie, et non des moindres, puisque je vous emmène au Camp de Base de l’Everest, après le passage du Kongma La à 5535 mètres ! Non sans difficulté, notamment à cause de l’altitude qui me cause bien des soucis… mais l’effort est récompensé par les paysages incroyables ! Suivez-moi sur les flancs de l’Everest !

 

PARTIE 3 : Chukhung – Kongma La – Lobuche – Gorak Shrep – EBC – Kala Pattar (Jours 8-10)

Mardi 09 Novembre 2010, Trek Jour 8 : Chukhung –> Kongma La –> Lobuche

Enfin une bonne nuit ! Et pas de mal de tête ce matin au réveil ! Il est 6 heures du matin lorsque je sors de mon sac de couchage : la journée sera longue, au moins 8 heures de marche sont nécessaires pour passer le col et rejoindre Lobuche. Sachant aussi que mon guide n’a encore jamais emprunté cet itinéraire !

Nous quittons Chukhung vers 7h15. Nous avons probablement manqué le chemin « officiel », car il y a une petite rivière à traverser mais aucun pont en vue. Je décide de remonter un peu plus en amont, et quelques minutes plus tard je trouve deux planches de bois pour traverser le ruisseau. Au loin, j’aperçois mon guide, Pasang, qui pose une grosse pierre au milieu du ruisseau pour se tenter de créer un passage. Il se prépare à traverser, passe de pierre en pierre, et soudain, plouf, les deux pieds dans l’eau glacée ! Je le rejoins quelques minutes plus tard,
il a mis ses claquettes avec de grosses chaussettes, et ses chaussures à sécher en haut de son sac… Il semble un peu honteux, ne dit pas un mot, et se remet à marcher…

Passées ces premières péripéties, la suite est raide. Nous croiserons seulement trois personnes durant cette montée, trois retraités savoyards, dont le plus âgé a 70 ans ! Ils montent lentement, mais ils ont la forme ! Nous parvenons à un replat, et croisons des yacks qui redescendent vers Chukhung.

Au loin derrière nous, on aperçoit le Makalu (8200m), reconnaissable à sa forme triangulaire.

S’ensuit une deuxième montée, encore plus raide que la première. Pour la première fois depuis le début de ce trek, j’en bave réellement. A plus de 5000 mètres d’altitude, le manque d’air se fait fortement sentir, et toutes les 5 minutes je suis obligé de faire une pause pour reprendre mon souffle… Heureusement, le paysage autour de moi est superbe, ça aide à endurer les efforts ! Ci-dessous, on aperçoit le massif du Lotse (8500m) derrière le petit lac gelé.

Je pensais être arrivé au col, mais en fait pas du tout, il est bien plus loin, et il faudra encore franchir une grosse barre rocheuse… Quelle fausse joie !

Une fois la barre franchie, nous atteignons un joli lac turquoise. Au fond à gauche, c’est l’Ama Dablam, souvenez-vous de la partie 2 !

Pour finir, une ultime montée, durant 40 minutes, avec un bon mal de tête. Vivement que l’on arrive… le col ne devrait pas être loin, nous sommes à près de 5500 mètres, et le souffle est très court…

Et soudain apparaissent les petits drapeaux de prière népalais, signe que nous sommes arrivés au col. Victoire ! Nous sommes à 5535 mètres, en haut du Kongma La !

Je reprends calmement mon souffle, j’ai le cœur qui bat la chamade. Le paysage de l’autre côté est superbe, c’est la vallée du Khumbu, qui permet de rejoindre le camp de base de l’Everest.

Juste sous le col, un groupe de trekkeur est en train de descendre. Enneigé sur 100m environ, le début de la descente semble ardu, et le groupe progresse lentement. Leurs guides taillent des marches dans la neige à l’aide de piolets.

Mon guide Pasang est insistant : « on y va on y va ! », me dit-il en français. Sa manie de toujours vouloir écourter les pauses m’irrite un peu ! J’ai à peine fini de grignoter mon sandwich, et j’ai plutôt envie de profiter de la vue, surtout que nous sommes montés rapidement. Mais il ne m’attend pas, et commence la traversée du versant enneigé… J’entame la descente quelques minutes plus tard, un peu frustré. Malgré les traces taillées dans la neige par le groupe qui vient de passer, le chemin est glissant, et le versant est vertigineux. Je cherche des yeux Pasang, mais il est loin devant moi. Je commence à m’énerver intérieurement : pourquoi je paye un guide s’il n’est pas présent dans les moments difficiles voire dangereux comme celui-ci ?

Je termine donc seul ce passage un peu difficile, en prenant soin de négocier prudemment chacun de mes pas dans la neige. Je rejoins Pasang, qui passe un sale quart d’heure ! Je lui fais clairement comprendre le fond de ma pensée, à savoir que si c’est uniquement pour me montrer le chemin je n’ai pas besoin de lui… Le reste de la descente s’effectue en slience, je sens qu’il est un peu penaud. Il n’a pas été brillant sur ce coup-là !

Arrivé en bas du versant, après la descente d’un gigantesque pierrier, je suis éreinté. Mais ce n’est pas fini ! Il nous faut encore traverser le glacier du Khumbu… il s’agit d’un glacier recouvert de pierres, et l’on aperçoit par endroit la glace, notamment au bord de petits lacs gelés. En arrière-plan, le magnifique Pumori pointe le bout de son nez, du haut de ses 7161m.

La traversée du glacier ne présente aucune difficulté, mais j’ai laissé des forces lors du passage du col, et j’avance lentement. Nous mettrons près d’une heure pour le traverser et arriver – enfin – à Lobuche…

Nous prenons nos quartiers dans le seul lodge qui comporte encore des chambres de libre. Un lodge très basique, presque délabré. Vu l’emplacement stratégique de Lobuche et le manque de lits dans le village, tous les lodges sont certains de remplir leurs chambres en haute saison…

Je suis épuisé, et un peu sonné par mon mal de tête. Je m’en souviendrai, de ce col du Kongma-La ! Cette journée fut rude, mais nous avons mis « que » 7 heures, ce qui me fait comprendre que nous n’avons finalement pas traîné… mes amis savoyards rencontrés au début de la journée mettront plus de 10 heures ! Mais ils l’ont fait, bravo à eux !

Dans la salle commune du lodge, je retrouve des randonneurs avec qui j’ai marché les premiers jours. Ils sont montés par la vallée de Gokyo, ont passé le col du Cho La, et nous retombons dans la vallée « centrale » au même moment ! Ils montent à Gorak Shrep demain matin, nous referons donc un bout de chemin ensemble !

 

Mercredi 10 Novembre 2010, Trek Jour 9 : Lobuche  –> Gorak Shrep –> EBC –> Gorak Shrep

Une très bonne nuit, sans doute la meilleure depuis le début de ce trek ! Et pourtant, nous sommes à plus de 4900 mètres d’altitude… mon corps commence à s’acclimater à l’altitude, et ça fait du bien !

Départ à 8h ce matin. Je marche en compagnie de Richard (Québec), Terry (Nouvelle-Zélande) et Ramona (Hollande). Une belle équipe ! Nous longeons le glacier du Khumbu, et sur notre droite l’Everest pointe le bout de son nez, en forme de triangle noir. Après une première partie en pente douce, un pierrier se dresse devant nous. Que de monde par ici, c’est l’autoroute ! Du jamais vu depuis que j’ai commencé le trek !

Nous arrivons à Gorak Shrep vers 10h30. Le village, constitué de trois lodges, est situé à 5140 m d’altitude au pied du Kala Pattar, une petite colline de 5545m que nous gravirons demain !

Le temps d’avaler un plat de nouilles, et nous voilà à nouveau dehors, prêts à en découdre pour le deuxième objectif de la journée : le camp de base de l’Everest, rien que ça !

La marche en direction de l’EBC (Everest Base Camp !) est agréable, le long du Glacier Khumbu – que j’ai traversé la veille, un peu plus bas – et le panorama autour de nous est magnifique. L’Everest est bien visible sur la droite, juste à gauche du Nuptse. Soudain un coup sourd se fait entendre : c’est une avalanche sur le Pumori, situé à notre gauche ! De l’autre côté, on entend la glace craquer de temps à autre, et les pierres roulent sur les parois du glacier… pas de doute, le glacier est en mouvement !

Après deux petites heure de marche, nous grimpons sur le glacier, et les drapeaux de prières colorés indiquent que nous sommes arrivés au Base Camp. En réalité, il s’agit de l’ancien camp de base, car celui qui est utilisé actuellement est situé à une bonne heure de marche plus loin… Pas le temps d’y aller malheureusement, il est déjà tard…

Ci-dessous, on voit bien la célèbre « mer de glace », que les alpinistes doivent commencer par franchir pour monter au sommet de l’Everest. Le sommet n’est d’ailleurs pas visible depuis le camp de base, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent (et moi le premier avant ce trek !).

Nous sommes environ une quinzaine de personnes au camp de base, à profiter de la vue et respirer l’air pur. Sans oublier un abruti qui hurle dans son téléphone satellitaire : « devine d’où je t’appelle ? »…

Ci-dessous, une photo de l’équipe du jour, une équipe très sympa et une bonne ambiance !

De gauche à droite, une belle brochette internationale de voyageurs solo : Ramona (Hollande), Richard (Québec), Terry (Nouvelle Zélande) et Thib (Singapour !).

Après une heure passée sur place, il est temps de reprendre le chemin du retour. Aucune difficulté à signaler, et le moral est au top ! Progressivement, les nuages commencent à recouvrir les sommets autour de nous. On a eu de la chance, la météo était parfaite et dégagée !

Il n’y a pas d’eau courante dans le lodge, et je demande à mon guide s’il y a une source dans les environs. Il m’emmène au pied du Kala Pattar, et c’est avec surprise que j’aperçois une minuscule flaque… Et oui, l’eau est une denrée rare dans la vallée de l’Everest, et l’on est (malheureusement) parfois obligé d’acheter de l’eau en bouteille, qui est acheminée à dos de porteurs depuis Lukla… Quant à nous, nous passons un long moment à récupérer un litre d’eau, en raclant le fond de la flaque avec une boîte de conserve !

Il est 17 heures, et le poêle de la salle commune du lodge est déjà allumé. La soirée se passe agréablement, entre jeux de cartes et Dal Bat… 500 roupies, sans doute le Dal Bat le plus cher de la vallée ! Mais c’est avec plaisir que je constate que mon mal de tête a totalement disparu de la circulation, preuve que la période d’acclimatation est semble être derrière moi… nous sommes à 5200 mètres, et l’on s’apprête à passer la nuit la plus élevée de tout le trek !

Demain, lever prévu à 4 heures du matin, pour assister au lever du soleil en haut du Kala Pattar !

 

Jeudi 11 Novembre 2010, Trek Jour 10 : Kala Pattar –> Gorak Shrep –> Lobuche

Malgré mon optimisme de la veille, la nuit fut difficile. Je n’ai pas fermé l’œil avant 23h (en me couchant à 20h !), et le réveil sonne comme prévu à 4h du matin… quelques minutes plus tard, me voilà dehors, dans un froid glacial (il doit faire -10 ou –15 degrés), la frontale allumée, en me demandant sérieusement ce que je fais là… je retrouve Terry, Ramona et Elinor, et nous serons donc 4 à monter le Kala Pattar ce matin.

La voute céleste est magnifique, des milliers d’étoiles, et pas un nuage. Nous traversons la plaine de Gorak Shrep (il paraît que c’est le terrain de cricket le plus haut du monde, à 5200m !), et l’ascension commence. Nous sommes tous les 4 à la frontale, et le vent nous fouette le visage. Je regrette de n’avoir que de petits gants en soie, mais j’ai perdu mes gants en polaire durant la traversée du Kongma-La…

Je parviens à maintenir mes mains au chaud sans trop de problème. Par contre, les pieds, c’est une autre histoire ! Ils sont littéralement frigorifiés, et j’ai bien du mal à les réchauffer en bougeant les orteils !

Apres une bonne heure de montée, le ciel s’éclaircit progressivement, et les montagnes dessinent leur contour. C’est beau ! Ci-dessous, l’Everest à gauche et le Nuptse au centre !

Le souffle est court, et les pauses sont nombreuses. Nous ne sommes sans doute plus très loin du sommet…

La fin est ardue, avec de grosses pierres irrégulières. Et voilà les drapeaux de prière ! Le sommet ! Nous sommes à 5545 mètres, au sommet du Kala Pattar ! Mais quel froid, punaise… Mes pauvres pieds ! Ils sont frigorifiés ! Nous restons debout, à sautiller sur place pour se réchauffer, pour observer les premières lumières…

Malheureusement pour nos pauvres pieds, le soleil devrait pointer le bout de son nez juste derrière le Nuptse, la petite colline juste en face de nous qui mesure la bagatelle de 7200 mètres ! Autant dire qu’on en a encore pour un moment à poireauter dans le froid ! A tel point que mes coéquipiers de la montée nocturne décident de redescendre sans attendre le soleil… Pour ma part, pas question de redescendre !

Ca y est, les premiers rayons ! C’est magique, car l’atmosphère se réchauffe rapidement, et ça fait incroyablement du bien… il est 7h30 à ma montre, ça fait plus de 3 heures que je suis dehors par cette température polaire !

Petit à petit, notre panorama s’illumine… Ci-dessous, les drapeaux du sommet du Kalla Pattar, et en arrière plan, la silhouette enneigée du Pumori.

On aperçoit le camp de base du Pumori au bord d’un lac.

Et évidemment, la star, l’Everest, que j’ai réussi à encadrer avec les drapeaux pour la photo… ça n’a pas été facile, à cause du vent !

Il est temps de redescendre. Une descente en courant (littéralement !) avec mes bâtons : 29 minutes chrono ! Juste le temps de prendre une photo en chemin… la petite butte marron, c’est le Kalla Pattar, qui ne paraît pas très imposant sur la photo ci-dessous (le grand angle écrase les perspectives !), mais qui culmine tout de même à plus de 5500 mètres !

J’arrive à Gorak Shrep juste à temps pour dire au revoir à Terry, Elinor et Ramona, qui sont prêt à redescendre. Pour ma part, je prends le temps d’avaler un plat de nouilles sautées, et c’est parti, en route pour Lobuche. Une descente face à un vent glacial à décorner les yacks !

Pour la première fois, j’ai l’impression d’être passé de l’autre côté, du côté de ceux « qui l’ont fait »… Je croise des gens qui souffrent à la montée, le souffle court et le pas lent… alors que moi je dévale dans le sens opposé ! Le moral gonflé à bloc, surtout avec des paysages comme ceux-ci !

Je n’oublierai pas non plus cette pause mémorable lors de la descente, où j’ai partagé quelques cacahuètes avec un moine bouddhiste coréen agé de 72 ans ! Vêtu de son habit de moine, il est venu ici « pour méditer »…

La plupart des trekkeurs avec qui j’ai marché  ces 10 derniers jours sont maintenant redescendus en direction de Lukla, pour reprendre l’avion vers Kathmandu. Pour ma part, j’ai encore 10 jours de marche au programme, avec notamment deux passages de cols à plus de 5000 mètres. Alors je m’interroge : aurais-je préféré terminer mon trek maintenant ? L’idée de redescendre à des altitudes plus clémentes est tentante… Prendre une douche chaude, ne plus avoir froid, manger une pizza… Mais au fond de moi, je n’ai qu’une seule envie : continuer
cette balade au milieu de ces paysages magnifiques !

Pour finir la journée, une nouvelle soirée dans ce lodge délabré de Lobuche… je lui décerne sans hésiter la palme du pire lodge de la vallée ! Le contreplaqué du plafond semble s’écrouler, les tables bancales menacent de se briser à chaque choc, il y règne un désordre indescriptible, et le personnel est particulièrement inefficace !

La suite arrive, avec d’autres passages de haute altitude, et notamment la traversée du glacier (enneigé !) de Cho La ! VOIR ICI

 

A lire ou relire:

Everest Base Camp Trek, partie 1 : Lukla -> Namche Bazar

Everest Base Camp Trek, partie 2 : Namche Bazar -> Chukhung

 

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18 réponses à Everest Base Camp Trek, partie 3 : Kongma La, EBC, Kala Pattar (Népal)

  1. Greg dit :

    La photo aux drapeaux avec le lac en fond : Best Ever (Bon Pr ne pas dire Best Everest … et tomber ds le Laurent Ruquier encore…) !

  2. Thib dit :

    Merci Greg ! J’étais complètement mort en arrivant là-haut ! Mais qu’est-ce que c’est beau…

     

    ;-)

  3. Marion dit :

    Magnifique !!!!

    J’ai fait un trek du côté des Annapurna l’an dernier, ça donne envie de retourner au Népal du côté de l’Everest !!! Vivement la suite de ta balade ;-)

  4. FX dit :

    Superbes photos, descriptif clair et précis, émotions bien résumées… bref, en me mettant sur le balcon, avec les températures aixoises du moment, on s’y croirait presque!

    Faudrait que je songe à partager tes aventures en vrai!

  5. Fabrice dit :

    Belles photos et sacré trek!

  6. Marie-Ange dit :

    Superbes ces photos au 10-22 mm !!! Je les ai aimées sur le papier, je les aime autant sur le web. Je viens de lire ton récit, et même si tu m’en as déjà parlé un peu je dois dire que je suis
    admirative ! C’est un exploit que j’aimerais réaliser, ne serait-ce que pour réussir aussi quelques photos avec une telle pureté de lumière…

     

    Bravo Thibaud, tu nous avais habitués à tes escapades à travers l’Asie mais avec l’Everest tu accèdes à un autre niveau. 

     

  7. Anne dit :

    Bravo Thib ! tout est superbe .. les photos, le recit on sy croirait vraiment! c’est magique! tres bon voyage en Inde! Nous tembrassons A N V

  8. Thib dit :

    @ Marion : avant de partir j’avais pas mal hésité avec les Annapurnas justement… mais finalement j’avais choisi l’Everest, parce que je voulais des paysages de très haute altitude, et puis
    j’avais le temps de faire une grande boucle !

     

    @FX : Merci ! Je ne désespère pas que l’on puisse vivre d’autres aventures en vrai dans un futur proche ;-)

     

    @ Fabrice : Merci, oui, sacré trek comme tu dis ! Et c’est pas fini ! Faut juste que je trouve le temps de rédiger la suite ;-)

     

    @ Marie-Ange : Merci pour ton message sympa ! Oui, ce 10-22 fait des merveilles… mais la lumière était tellement belle que tout le monde peut réussir à faire de belles photos ! A
    bientôt…

     

    @ ANV : Merci et bisous à tous les 3 ;-)

  9. Manu dit :

    Pour faire simple, c’est juste ouf ! Magnifique, le trek, les photos, le récit… Alors comme tu dis, la pizza peut bien attendre, on veut la suite !! ;-)

  10. Igor dit :

    Magnifique récits et superbes photos ! Ca me rappelle des souvenirs de notre trek dans le Langtang à la même période : les nuits glaciales, l’ambiance des lodges, le dal bat, la barre au crâne
    (pour nous ce fut moins longtemps et au Tsergo Ri à un modeste 5000 m!)… Dommage que nous nous soyons ratés à Thamel pour entendre ce récit de vive voix ! En tout cas barvo, ça me donne envie
    de vivre ça, c’est un très beau dépassement de soit et un souvenir impérissable (je l’ai vécu au Kilimandjaro d’une autre façon, mais les arrêts toutes les 5 minutes pour reprendre son souffle,
    je vois de quoi tu parles !).

    Hâte de lire la suite de tes aventures ! Pour nous c’est Chiang Mai en ce moment, ville très sympa. Trek de 3 jours avec Pooh ecotrekking bientôt !

    A+

  11. Si Mao Savait dit :

    Thib tu es mon idole !

    Lis si ce n’est déjà fait « The Great Game », un livre incroyable qui devrait te ravir…

    Merci pour ces moments délicieux et ces très belles photos !!

  12. Julien dit :

    Superbe recit, photos magnifiques !

    La montagne me manque (on se lasse vite de Bukit Timah…)

    Vivement la suite, sans parler de l’incroyable experience que tu as du vivre pendant ton Chadar trek… J’espere que tu auras aussi l’occasion de nous parler de ta petite escapade dans le Kerala.

    Un grand merci de nous faire partager tout ca !

  13. Charlotte dit :

    Bravo pour ce superbe trek!!!

    Tes photos sont comme d’habitude magnifiques. Merci de nous faire voyager ;-)

  14. Christelle dit :

    Bonjour!

    J’ai bien aimé lire tes 3 post sur ton trek au Népal, EBC.  Je compte aussi y aller et la préparation de mon voyage débute par de la lecture sur le net.  Merci et je te souhaite encore
    plusieurs autres aventures!

    Christelle

  15. Thib dit :

    @ Manu : merci ! La suite arrive, j’y travaille…

     

    @ Igor : content de te retrouver par ici ! Bonne continuation à tous les 2 !

     

    @ Si Mao Savait : je ne connais pas ce bouquin, je vais aller voir ça… merci !

     

    @ Julien : oui, le Chadar est un autre gros morceau que je présenterai sur ce blog… une aventure extraordinaire ! Le Kerala, j’en parlerai également… ah, si seulement les journées
    pouvaient faire plus de 24 heures ;-)

     

    @ Charlotte : merci pour ton message ;-)

     

    @ Christelle : merci, la suite arrive ! Hélas je manque de temps libre !

  16. Marie dit :

    Eh bien ça fait rêver tout ça ! Mais tu fais tous ces trips sur des week-ends ? M’enfin ! C’est géééénial !!

  17. cath dit :

    bonjour

    votre réçit est très intéressant , je sais que ma fille est actuellement la-bas je sais qu’elle part de lukla mais je ne connais pas la suite , je suis inquiète , en tant que maman, je ne peux m’en empêcher ,surtout rester sans nouvelles , je ne sais pas quel temps il fait actuellement en hauteur , j’espère du ciel bleu comme sur vos photos .
    en vous lisant c’est comme si je l’accompagnais un peu mais sans les maux de tête , le froid etc …. ça me donne une idée de ce qu’elle endure .
    merci pour votre histoire
    cath

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